REVUE DE PRESSE

Ouest-France le 07/02/2005
Ils cassent leur tirelire et se paient une boîte...

Ils sont treize : éducateur, musicien, instit, informaticien, infirmier, restaurateur... Ces copains ont mis en commun leurs économies et leur énergie pour racheter et retaper une ancienne discothèque. A Trébry, en pleine campagne, soirées DJ et concerts branchés attirent les amateurs de bonne musique et de convivialité.

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Ouest-France le 15/01/2007
L'Appel d'Airs,
ça va continuer !


L'état d'esprit de la bande de passionnés qui fait vivre l'Appel d'airs depuis un an et demi est resté le même. Optimiste et bourré d'idées. « On reste très fragiles, il y a toujours un déficit. Malgré cette logique de survie, on reste très optimistes et motivés. »
Le musicien Seb Martel en concert à l'Appel d'airs avec Piers Facini, samedi 24 mars
Hier soir, à l'issue de l'assemblée générale, Cyrille Menguy restait lucide sur l'équilibre financier de la toute jeune association. « Pour une première année, on a eu de bonnes subventions du conseil général et de la Région, mais on vit dans une zone où les collectivités locales ne peuvent pas investir dans la culture. On n'est pas dans un pôle urbain. » Évoquant le public toujours présent, il confirme : « On a un public qui nous apporte des recettes, c'est bien. Mais avec le choix de programmation qui est le nôtre et qui ne peut être rentable, on ne fera guère plus de chiffre. »
Il leur faut donc trouver d'autres recettes. Grand sujet de discussions hier, sur le toit des Côtes-d'Armor. Des pistes ont été avancées, comme « investir dans du matériel de diffusion, des enceintes notamment pour diminuer les frais de location et de techniciens qui reviennent à chaque concert ».
Et pourquoi pas créer un demi-poste de permanent ; il animerait et gérerait. Autant de tâches lourdes qui pèsent sur les seules épaules de bénévoles pas toujours assez nombreux. « Quand on a créé Le Toit du monde, ce n'était pas seulement pour l'Appel d'airs. On pensait à l'animation culturelle du pays, se souvient Cyrille Menguy. On pourrait créer un groupement d'employeurs et partager un poste avec d'autres associations. Il y a les foyers de jeunes qui rament comme nous. »
« Tous les mois on se demande si ça marchera encore le mois suivant. On est toujours là, et on commence à avoir un vrai savoir-faire. C'est incroyable ! »


Ouest-France le 20/01/2007
8 000 spectateurs sont venus en 2006
à la salle l'Appel d'Airs
Déjà un an que l'association Le Toit du monde a pris en charge la programmation et l'animation de l'Appel d'Airs, salle de diffusion de musiques actuelles. Les résultats sont pour le moins contrastés.
En 2006, quelque 8000 spectateurs sont montés à Bel-Air assister à l'une des quarante-quatre soirées concerts ou DJ programmées par Le Toit du monde. Belle performance pour une association intégralement gérée par des bénévoles. Mais ces chiffres, plutôt flatteurs, en cachent d'autres qui révèlent la quasi-impossibilité de faire vivre une salle de spectacle sans un minimum de subventions.
C'est d'abord le public qui a assuré une rapide reconnaissance au travail de l'association le Toit du monde, comme lors du concert de Lojo, le 31mars 2006, où 400 personnes ont rempli la salle de l'Appel d'Airs.
Sur un budget de 100 000 €, l'association affiche 20% de subventions pour 80% d'autofinancement quand la plupart des salles du département fonctionnent sur un schéma presque inverse!
On imagine l'effort fourni par l'équipe de bénévoles pour réussir ce tour de force. Mais les acteurs tirent un peu la langue, épuisés par un premier semestre trop chargé, mené au rythme d'une ou deux dates par semaine. Cette boulimie de programmation s'est révélée parfois indigeste pour les membres chargés d'assurer la communication, l'accueil des groupes, les entrées... Et puis, erreur de jeunesse, il a eu des ratés dans le choix de certains artistes, de certaines dates avec à la clef quelques «bouillons» annulant les bénéfices des bonnes soirées.
Pourtant, en dépit de ces difficultés inhréentes à tout démarrage, l'association est toujours debout et elle s'est réunie dimanche 14 janvier en assemblée générale pour tirer les leçons de ses premiers mois d'activité.
Les différentes commissions ont phosphoré pour ajuster les ambitions aux moyens. Dans leurs cartons pour les mois à venir: deux concerts par mois, plus les soirées à thème, un concert de soutien, un effort de communication pour récolter sous forme de subventions les fruits d'une notoriété déjà reconnue et la participation à un écofestival, dimanche 1er juillet, en partenariat avec d'autres associations: Voisins de Paniers, Mené Initiatives Rurales...
Du pain sur la planche pour les deux coprésidents réélus, Pierre-Yves Rochard et Cyrille Menguy et pour tous les bénévoles, toujours à la recherche de sang neuf pour venir renforcer l'équipe.